La traditionnelle cérémonie des vœux s’est tenue dans la « toujours debout » salle des fêtes rue de l’Eglise à Landrethun le Nord ce samedi 6 janvier 2018 en présence d’une partie du Conseil Municipal et du CCAS, de représentants des associations et des commerces et artisanats locaux, ainsi que de nouveaux habitants de la commune. La salle avait été somptueusement décorée pour l’occasion par Dominique Patou (voir les photos).

C’est Francis Mille, 1^er adjoint qui présentait les vœux du Conseil Municipal au Maire de la commune Emile Petit puis retraçait l’activité de la commune en 2017. Il félicitait le personnel technique municipal pour son investissement en dépit de contraintes nouvelles s’agissant notamment de l’interdiction d’utiliser les pesticides, obligeant au désherbage manuel. De rappeler les travaux de restauration du calvaire rue St Martin, de celui du cimetière, et surtout du puits rue de 8 mai sous la houlette de Michel Delannoye, Adjoint  Honoraire. Il abordait ensuite la fin provisoire des travaux d’assainissement, dont les trois premières tranches ont été réalisées non sans difficultés techniques (passage sous la voie ferrée). La station d’épuration est parfaitement opérationnelle et les plus récents contrôles confirment son excellent fonctionnement (130 habitations y sont actuellement reliées). Le radar pédagogique installé dorénavant de manière pérenne face à la mairie a révélé que des véhicules dépassaient de manière considérable la vitesse autorisée, surtout dans le sens de la descente. Une réflexion est menée pour corriger techniquement ce problème (pose de coussins berlinois ?). Francis Mille concluait en renouvellant ses vœux et ceux du Conseil au Maire et à la population.

Emile Petit s’inquiétait de la situation internationale et notamment de la polémique relative au traitement des djihadistes français de retour d’Irak ou de Syrie, militant quant à lui pour un traitement radical sur site. Revenant à des considérations de terroir, il rappelait à l’assemblée que depuis plus de trente ans, les gouvernements successifs n’avaient eu de cesse d’asphyxier lentement financièrement les communes, et la récente loi NOTRe n’y déroge pas. La commune perd en effet dès ce 1^er janvier sa zone économique (ZAC) au « profit » de la CCT2C, soit un manque à gagner de 10.000€ par an. Elle perd également sa compétence sur l’eau (alimentation et traitement) le 1^er janvier 2019. Les pouvoirs du maire en matière de sécurité incendie se concrétisent par le rapatriement sur la commune des frais liés à cette compétence (37.000€ à verser). La loi Gemapi (submersion marine), a poursuivi Emile Petit, va se concrétiser par l’instauration d’une nouvelle taxe obligatoire pouvant aller jusqu’à 40€ par an et par habitant. Les modalités de son application ne sont pas encore déterminées.

La commune reste néanmoins particulièrement bien gérée, et aura remboursé tous ses emprunts en mars 2020 ce qui permet de nourrir d’autres projets. Le « projet structurant intergénérationnel », pour simplifier une salle polyvalente, est celui qui constitue dorénavant la priorité. La recherche de subventions et de possibilités de prêts est en cours afin de déterminer la pertinence du projet. La fin de l’année constitue la première échéance avant de lancer le programme. Dans le même secteur géographique, la construction de vestiaires en dur pour le stade doit être concrétisée dans l’année. Le remplacement des barrières de sécurité dans la commune est également lancé. Toujours dans ce secteur, l’opérateur Orange envisage l’érection d’une antenne de 23 mètres permettant d’améliorer la réception sur un secteur allant de Marquise à Pihen / Bonningues. Sans oublier pour terminer le projet de construction d’une centaine de logement dans la commune et la mise en œuvre dès le 12 janvier de la reconfiguration du parking de la forteresse de Moyecques, ce qui devrait être achevé pour le 29 avril 2018.

Pour conclure, le Maire de Landrethun remerciait le personnel de la Mairie pour sa compétence et son investissement, abordant avec émotion l’échec de la mission qui lui tenait à cœur et pour laquelle il s’investissait beaucoup depuis 1 an : l’installation de deux médecins à Landrethun.  Une étude réalisée sur le terrain vient hélas d’aboutir au constat que les landrethunois n’ont pas suffisamment le sens du terroir et de la défense des intérêts du village pour la réussite de ce projet.

Le Maire a tenu à remercier publiquement des habitants qui se sont investis pour leurs concitoyens cette année : Michel Delannoye maitre d’œuvre pour le puits – Philippe Tettard pour sa disponibilité désintéressée - Dominique Patou pour ses activités citoyennes -  Nicole et Claudie pour les Restau du Cœur – deux entraîneurs de l’USL pour leur disponibilité et leur sens de l’initiative.