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    Journée du Souvenir et de la Déportation

    Cette année encore, la cérémonie commémorative de la Journée du Souvenir et de la Déportation, s'est tenue le samedi 26 avril à 16h à la Forteresse de Mimoyecques, à Landrethun-le-Nord.
    Ce moment de recueillement a permis d’honorer la mémoire des déportés et de réaffirmer l’importance du devoir de mémoire. 

    La Forteresse de Mimoyecques

    La forteresse de Mimoyecques, surnommée également le "canon de Londres", est un ancien bunker de la Seconde Guerre mondiale, situé à l’ouest du hameau de Moyecques, sur le territoire de la commune de Landrethun-le-Nord, dans le Pas-de-Calais. Connue sous les noms de code Wiese (« prairie ») et Bauvorhaben 711 (« projet de construction 711 »), elle fut construite par l’Allemagne nazie entre 1943 et 1944 pour abriter une batterie de canons V3 destinés à bombarder Londres.

    Le site se composait d’un réseau de tunnels creusés sous une colline crayeuse, menant à cinq puits obliques, chacun conçu pour accueillir cinq canons V3. Ces canons, orientés vers Londres, auraient pu tirer jusqu’à 600 obus par heure sur la capitale britannique, ce qui, selon Winston Churchill, aurait constitué « l'attaque la plus dévastatrice qui soit ».
    Ignorant l'existence du V3, les Alliés supposaient que Mimoyecques était une base de lancement de missiles V2. Dès l’automne 1943, le site fut intensément bombardé, forçant l’arrêt des travaux quelques semaines avant l’arrivée de la 3e division d’infanterie canadienne, le 5 septembre 1944.

    Après la guerre, Winston Churchill ordonna la destruction partielle du complexe pour empêcher toute réutilisation militaire.
    En 1969, le site fut reconverti en champignonnière, puis en musée en 1984.
    Depuis 2010, il appartient au Conservatoire d’espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais, et sa gestion est assurée par la Communauté de communes de la Terre des Deux Caps depuis 2015.

    Contact: 
    03 21 87 10 34
    mimoyecques@terredes2caps.com

    Pour toute demande d’information ou de réservation, contactez la Mairie !

    Wikipédia

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      La Via Francigena en France : Un itinéraire de pèlerinage historique

      La Via Francigena, ou « voie francigène » (signifiant « voie venant de France »), est un chemin de pèlerinage reliant Canterbury à Rome, en traversant la France et la Suisse. Son tracé s'inspire du parcours suivi en 990 par Sigéric de Cantorbéry, alors archevêque de Cantorbéry, qui a documenté les 79 étapes de son voyage de retour depuis Rome.

      Un itinéraire structuré et reconnu
      Depuis plusieurs années, diverses associations œuvrent à la redécouverte et à la structuration du tronçon français de la Via Francigena.
      2016 : Champlitte devient la commune référente pour le développement de la Via Francigena en France et accueille le siège opérationnel français de l'Association Européenne des chemins de la Via Francigena (AEVF).
      2018 : L’itinéraire français est homologué GR®145 par la Fédération Française de Randonnée Pédestre. Pour garantir la sécurité et offrir davantage de services aux marcheurs et pèlerins, ce tracé présente quelques différences avec l’itinéraire historique de Sigéric.
      2019 : Le parcours complet est entièrement balisé sur le territoire français.

      Une reconnaissance européenne
      À l’image des chemins de Compostelle, la Via Francigena est un itinéraire majeur du patrimoine culturel européen. En 1994, elle a été officiellement reconnue comme Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe, témoignant de son importance historique et spirituelle.

      Légendes et Croyances en Boulonnais
      Landrethun-le-Nord

      La fontaine des Neuches associée aux pierres des Neuches, coule une source, sur la gauche de la route qui mène à Ferques, et qui a,
      dit-on, « la propriété defournir aux vrais croyants un breuvage délicieux la veille de la Saint-Jean d'été, à minuit très précis.
      Il faut seulement être à jeûn et en état degrâce, commede raison; alors on peut à loisir s'abreuver d'un vin excellent qui ne coûte rien que la peine de boire à la fontaine ».
      La croyance était si forte qu'à la veille de la Révolution, des personnesdeLandrethun confessèrent qu'elles étaient alléesunsoirde la Saint-Jean près de la fontaine pour attendre minuit mais que malheureusement prises de terreur panique quelques moments avant l'heure elles durent regagner leurs domiciles au plus tôt.
      Le Moyen Age, héritier des temps celtiques, a abondamment fait référence à cette association de l'eau et de la Saint-Jean à travers les fontaines aux eaux miraculeuses.
      Dans un roman médiéval, la Saint-Jean d'été est désignée comme le temps qui voit, notamment, la fin des effets du «vin herbé».
      La fontaine des Neuches a-t-elle conservé un lointain écho de cestraditions?
      C'est fort possible; à moins que les différents dépositaires de la légende de Landrethun n'aient ici fait une confusion avec la cérémonie du vinage observée dans les églises à la Saint-Jean d'hiver.
      «L'amour de Saint-Jean» était le nom donné au vin que l'on bénissait le 27décembre dans les églises.
      Après avoir béni le vin, le prêtre le présentait aux assistants en les invitant à boire la charité de Saint-Jean.
      Cette cérémonie était intégrée dans la liturgie burlesque observée dès le lendemain de Noël et qui ouvrait en fait le temps de Carnaval. La légende de la fontaine des Neuches peut donc tout aussi bien être l'écho lointain de traditions celtiques en rapport avec le solstice d'été, que le résultat d'une confusion calendaire portant surl'association vin et saint Jean, et que l'on observe davantage en hiver qu'en été.
      Maintenant, et pour éventuellement mettre les deux hypothèses en accord l'une avec l'autre, il faut rappeler que la fête de saint Jean l'Evangéliste ne se démarque de celle du Baptiste que pour des raisons stratégiques.
      Sa vraie fête aurait dû être, en effet, célébrée au 24 juin car «saint Jean l'Evangéliste mourut à pareil jour (24 juin); mais l'Eglise célèbre sa fête trois jours après la naissance de Jésus parce qu'alors eut lieu la dédicace de son église, et la solennité de saint Jean-Baptiste (24 juin) conserva sa place par la raison qu'elle fut déclarée un jour de joie par l'ange».

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      Notre Eglise

      L'ancienne église de Landrethun-le-Nord, datant du début du 18e siècle, est détruite par bombardement au cours de la Seconde Guerre mondiale.
      Elle était entourée par le cimetière. La nouvelle église est construite en 1958-1961 d'après les plans, établis dès 1955, de l'architecte audomarois Joseph Philippe, disciple de l'architecte Dom Bellot.
      Joseph Philippe est l'auteur de deux autres églises de la Reconstruction conçues sur le même plan, en brique, à Hazebrouck et Enguinegatte.

      La nouvelle église Saint-Martin est édifiée en bordure du cimetière.
      C'est un vaste bâtiment de plan rectangulaire, couvert d'ardoises.
      La charpente est en fer et en sapin rouge.
      La structure est en béton armé, la maçonnerie en brique de parement de ton rouge.
      L'unique vaisseau est éclairé par des ouvertures verticales régulières.
      Le choeur est plus étroit que la nef.
      Un porche couvert anime la façade.
      Un campanile est implanté hors oeuvre, à un angle de la façade.

      source : https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA62001288